Outre les policiers et les policières, voici une liste des agents de la paix assujettis au Code de déontologie des policiers du Québec :
Le Commissaire à la déontologie policière et le Comité de déontologie policière sont deux organismes distincts et indépendants. Le Commissaire à la déontologie policière a pour mandat de recevoir et de traiter les plaintes visant des policiers, policières ou autres agents de la paix soumis au Code de déontologie des policiers du Québec. Il peut réaliser des rencontres de conciliation, mener des enquêtes et plaider devant le Comité de déontologie policière.
Le Comité de déontologie est un tribunal administratif qui, après avoir entendu la preuve, prend une décision à savoir si un policier, une policière ou un autre agent de la paix a dérogé ou non au Code de déontologie policière. Si c’est le cas, le Comité décide aussi de la sanction qui sera imposée.
Vous pouvez nous faire part de vos commentaires par courriel au deontologie-policiere.quebec@msp.gouv.qc.ca ou par téléphone au 1-877-237-7897.
Si vous estimez que nous n’avons pas respecté vos droits, commis des abus, fait preuve de négligence ou d’inaction, commis des erreurs, ou alors commis des actes fautifs en matière d’intégrité publique, vous pouvez déposer une plainte auprès du Protecteur du citoyen.
En tant que société démocratique, le Québec favorise l'engagement des citoyens et des citoyennes dans les affaires importantes de l'État, dont la déontologie policière fait partie. Le processus en déontologie policière n'est généralement enclenché que si une personne dépose une plainte. Le but du traitement et de la résolution d'une plainte en déontologie policière n'est pas de punir, mais d'éviter la répétition de conduites préjudiciables au bon fonctionnement, à la crédibilité et à l'intégrité des forces de l'ordre.
Le Commissaire à la déontologie policière contribue à maintenir la confiance du public envers ses policiers, ses policières et ses agents de la paix et à développer, au sein des services policiers et des organisations employant des agents de la paix, des normes élevées de services et de conscience professionnelle.
Le Commissaire à la déontologie policière est indépendant et n'est pas lié à aucun service de police. Sur le plan administratif, il relève de la ministre de la Sécurité publique.
Le Commissaire à la déontologie policière a été créé en 1990. Pour plus d’informations sur notre histoire, vous pouvez consulter notre page à ce sujet.
Nous n’avons pas de policières ou de policiers actifs parmi les membres de notre personnel. Toutefois, la majorité de nos enquêteurs et de nos enquêteuses sont d'anciens policiers ou policières détenant de l'expérience en enquête criminelle. Afin d'éviter tout conflit d'intérêts potentiel ceux-ci ne peuvent enquêter une plainte visant une personne relevant de leur ancien employeur.
Le nombre de plaintes que nous recevons annuellement varie d’une année à l’autre. Il connait toutefois une tendance à la hausse. À titre indicatif, entre 2016 et 2021, ce nombre est passé de 1781 à 2407 plaintes par année, soit une augmentation d'environ 35%.
Nous vous proposerons des solutions et trouverons avec vous celle qui est la plus appropriée afin de répondre à vos besoins. Nos bureaux et nos services sont adaptés aux besoins des personnes à mobilité réduite.
Sauf situation exceptionnelle, il n’est pas possible de rencontrer un membre du personnel du Commissaire à la déontologie policière en personne pour déposer votre plainte. Toutefois, vous pouvez nous contacter pour prendre un rendez-vous téléphonique avec un préposé aux renseignements qui vous aidera à déposer votre plainte.
Oui, en autant que les personnes visées par votre plainte sont assujetties au Code de déontologie des policiers du Québec.
Oui. Nous en avons besoin pour communiquer avec vous dans le cadre du traitement de votre plainte, soit pour demander votre collaboration ou pour vous faire part de nos décisions.
Non. Nous avons besoin de connaître votre identité, car votre participation est nécessaire pour traiter votre plainte. Nous pourrions devoir vous contacter pour obtenir des informations supplémentaires au besoin, pour participer à une rencontre de conciliation, pour prendre votre déclaration dans le cadre d'une enquête ou pour témoigner en audience devant le Comité de déontologie policière.
Non. Vous pouvez toutefois déposer votre plainte auprès de la Commission civile d’examen et de traitement des plaintes relatives à la GRC.
Non. Nous sommes seulement responsables de l’application du Code de déontologie des policiers du Québec. Si vous souhaitez faire une plainte sur la qualité des services rendus par un service de police ou sur une politique interne problématique, vous devez vous adresser à ce service de police.
Nous ne pouvons traiter une plainte visant un employé civil d’une organisation policière. Vous pouvez toutefois vous plaindre en contactant l’organisation policière en question.
Nous avons le pouvoir de traiter les plaintes visant des policiers et les agents de la paix du Québec, mais également ceux d’autres provinces ou territoires canadiens travaillant au Québec.
Nous ne traitons toutefois pas les plaintes visant les policiers et policières de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), même si ceux-ci travaillent au Québec. Si vous souhaitez déposer une plainte contre un policier ou une policière de la GRC vous pouvez le faire auprès de la Commission civile d’examen et de traitement des plaintes relatives à la GRC.
Toutes les organisations policières du Québec sont sous notre juridiction, sauf la Gendarmerie Royale du Canada (GRC). Vous pouvez donc déposer une plainte déontologique visant un policier de la Sûreté du Québec, d’un service de police municipal ou d’un service de police autochtone du Québec.
La police jouit d’un large pouvoir discrétionnaire dans la décision de tenir, ou non, une enquête au sujet d’une plainte donnée et d’y mettre un terme au moment jugé approprié. Nous pouvons seulement intervenir s’il existe des preuves que cette discrétion aurait été exercée de façon arbitraire, discriminatoire ou de mauvaise foi.
Si vous le souhaitez, vous pouvez déposer une plainte en déontologie policière. Vous avez aussi la possibilité de déposer une plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
Oui, toute personne peut déposer une plainte en déontologie policière, que ce soit une personne impliquée ou témoin de l’événement, un représentant du plaignant ou un plaignant tiers (qui a pris connaissance de l’événement sans en avoir été témoin).
Oui. Toute personne peut déposer une plainte en déontologie policière, que ce soit une personne impliquée ou témoin de l’événement, un représentant du plaignant ou un plaignant tiers (qui a pris connaissance de l’événement sans en avoir été témoin).
Nous pouvons agir seulement lorsqu’il y a :
Oui. N'hésitez pas à nous contacter pour obtenir de l'aide afin de rédiger votre plainte et identifier les éléments de preuve utiles.
Vous avez un an après l’événement ou votre connaissance de l’événement pour déposer une plainte en déontologie policière.
Vous pouvez formuler une plainte en ligne. Elle nous sera automatiquement transmise. Si vous la faites à l'aide du formulaire papier, vous pouvez transmettre celui-ci par courrier ou par télécopieur à nos bureaux à Québec. Vous pouvez aussi la déposer en personne dans l'un ou l'autre de nos bureaux à Québec et Montréal.
Lors de la rédaction de votre plainte, vous aurez la possibilité de fournir plusieurs informations outre leur nom qui pourraient nous aider à identifier les policiers, les policières ou les agents de la paix visés par votre plainte :
À partir d’informations de cette nature, nous pouvons faire des recherches afin de tenter d’identifier qui était impliqué lors de l'événement ou de la situation faisant l'objet de votre plainte.
Le dépôt d’une plainte en déontologie policière est gratuit. Le plaignant ou la plaignante n'a pas à débourser aucun montant à chacune des étapes du traitement de sa plainte en déontologie policière, du début à la fin du processus.
La plainte doit être formulée par écrit. Il est recommandé de formuler la plainte en ligne. La plainte doit exposer les reproches liés à la conduite du policier visé et préciser, dans la mesure du possible, toutes les circonstances (date, lieu, etc.) ainsi que les faits pertinents. De plus, il est utile de transmettre les documents (constat d'infraction, accusation, décisions, etc.) et les éléments de preuve (photographies, enregistrements audio ou vidéo, certificats médicaux) disponibles. N'hésitez pas à nous contacter afin de vous aider à formuler une plainte.
Toute personne peut déposer une plainte en déontologie policière. Il n'est donc pas nécessaire d'avoir été impliqué(e) personnellement dans l'événement ou la situation qui est à l'origine de la plainte.
Oui. En vertu de la Loi sur la police (article 145), nous devons aviser l’organisation des policiers, policières ou agents de la paix visés par votre plainte et leur fournir une copie de celle-ci.
Il est préférable de déposer directement votre plainte auprès de nous. Toutefois, si vous remettez votre formulaire de plainte en déontologie policière à un service de police, celui-ci doit nous en acheminer copie dans les cinq jours de sa réception.
Une plainte est recevable dans les cas suivants :
Vous avez le droit de faire réviser cette décision en soumettant des faits ou des éléments nouveaux et ce, dans un délai de 15 jours après sa réception. La décision rendue par le Commissaire par la suite sera finale (article 169 de la Loi sur la police).
Vous devriez recevoir un accusé de réception de votre plainte dans un délai d’environ 5 jours après son dépôt. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez nous contacter à ce sujet. Par la suite, nous pourrions vous contacter pour vous poser des questions supplémentaires ou alors juger que tous les éléments dans votre plainte sont suffisants pour prendre une décision. Dans tous les cas, nous vous ferons connaître notre décision dès qu'elle sera rendue. Vous pouvez toujours nous contacter afin d'obtenir un suivi de votre plainte.
Notre analyse vise à constituer un dossier initial le plus complet possible et à orienter la plainte de façon adéquate. À la lumière de cette analyse, le Commissaire peut acheminer la plainte en conciliation, décréter une enquête ou refuser votre plainte. Vous pouvez consulter notre page sur l'analyse préliminaire pour plus d'informations à ce sujet.
La seule façon de vérifier le statut de votre plainte est de nous contacter.
Non. À aucune étape du processus en déontologie policière il n'est nécessaire pour un plaignant ou une plaignante d'avoir recours aux services d'un avocat ou d'une avocate.
Nous n’avons pas le pouvoir d’exiger que les personnes visées par votre plainte s’excusent. Toutefois, dans le cadre d’une rencontre de conciliation, vous pourriez discuter avec elles de l’événement, leur dire l’impact que leurs actions ont eu sur vous et essayer de comprendre pourquoi elles ont agi comme elles ont l'ont fait.
Nous n’avons pas le pouvoir d’annuler un constat d’infraction ou une accusation criminelle. Vous devez contester le constat d’infraction ou vous défendre d’une accusation criminelle devant un tribunal.
Nous n’avons pas le pouvoir de vous indemniser pour ce que vous avez subi en lien avec l’incident. Il faut plutôt s'adresser aux tribunaux civils compétents. Nous vous conseillons de consulter un avocat ou une avocate qui pourra vous conseiller concernant le recours approprié.
Non. Seul le Comité de déontologie policière, un tribunal administratif qui est un organisme distinct et indépendant du Commissaire à la déontologie policière, peut imposer des sanctions.
Oui. S'il apparaît qu'une infraction criminelle peut avoir été commise, nous pouvons en saisir le corps de police approprié à des fins d'enquête criminelle. Nous pouvons aussi transmettre notre dossier au Directeur des poursuites criminelles et pénales après une enquête déontologique.
En vertu de la Loi sur la police, lorsque vous déposez une plainte en déontologie policière nous devons :
Nous ne diffusons pas ces informations, que ce soit dans les médias ou via une demande d’accès à l’information.
Toutefois, les audiences devant le Comité de déontologie policière (sauf exception) sont publiques, de même que les décisions du Comité. Ainsi, toute personne peut assister à l’audience et consulter la décision du Comité de déontologie policière si elle le désire. Cette décision comprendra des détails sur l’événement qui a mené au dépôt de votre plainte, de même que votre nom, à moins que vous étiez une personne mineure au moment des événements.
Vous allez recevoir un avis par courriel ou par la poste pour vous informer que nous avons bien reçu votre plainte et que nous allons l’analyser pour décider:
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la section Traitement de votre plainte.
Cela dépend de l'étape où se rend votre plainte.
À l'étape d'analyse préliminaire, le policier, la policière ou l’agent de la paix visé par votre plainte ne reçoit pas une copie de votre plainte. Dans la lettre décision prise à cette étape, la personne visée par votre plainte est informée de votre identité et recevra certaines informations qui lui permettront de reconnaître à quel événement ou à quelle situation votre plainte fait référence.
En voici un exemple:
Le plaignant, monsieur X, a déposé auprès du Commissaire une plainte relative à la conduite du sergent X du Service de police X. Cette plainte porte sur un incident survenu le X février 20XX lors duquel des policiers sont entrés dans un appartement sans mandat et en pointant leur arme. Il ajoute que des policiers ne se sont pas identifiés.
S'il y a conciliation, il va prendre connaissance de la plainte intégrale quelques minutes avant la séance de conciliation à l'occasion de la rencontre préparatoire avec la conciliatrice.
S'il y a enquête, la personne visée ne verra pas la plainte pendant son déroulement.
Si la personne visée par votre plainte est citée devant le Comité, elle recevra copie intégrale de la plainte lors de la divulgation de la preuve.
La Loi sur la police prévoit que toute plainte recevable doit être soumise à la conciliation, à moins que le Commissaire décide de mener une enquête dans l'intérêt public, par exemple, lorsqu'il y a:
Une séance de conciliation permet aux parties d'exprimer franchement et librement leurs points de vue. Le succès de la conciliation réside dans la participation active tant du plaignant ou de la plaigante que de la personne visée par la plainte. Dans un contexte de collaboration et de bonne foi, les deux parties tentent, avec le soutien du conciliateur ou de la conciliatrice, de conclure une entente qui pourrait régler le différend à leur satisfaction.
Elle vous permet de vous exprimer librement et entendre le point de vue de l’autre, de revenir sur les faits et les perceptions de chacune des parties, de rétablir le lien de confiance entre les parties et d’améliorer les interactions policières futures.
AVANT: Avant la rencontre de conciliation, vous aurez l’occasion d’échanger avec votre conciliateur ou votre conciliatrice. Cette personne pourra répondre à toutes vos questions et préoccupations.
PENDANT : À l’occasion de la rencontre de conciliation, vous pouvez être accompagné(e) d’une personne de votre choix. Chaque policier, policière ou agent de la paix visé(e) par votre plainte sera également accompagné(e) d’une personne de son choix. Personne ne portera son uniforme ou son arme.
EN TOUT TEMPS : Votre conciliateur ou votre conciliatrice est présent(e) et s’assure de maintenir un climat favorable à la discussion. Les échanges survenus en conciliation sont confidentiels et ne peuvent être utilisés devant un tribunal par la suite.
L’objectif de la rencontre de conciliation est d’en arriver à une entente entre les parties. Si les parties (la partie policière et la partie plaignante) sont satisfaites des échanges intervenus, elles signeront un règlement. Ce règlement met fin au processus en déontologie policière. Si la partie plaignante ou la partie policière décide de ne pas signer un règlement, le conciliateur ou la conciliatrice rédigera un document faisant état du déroulement de la conciliation. Sur cette base, le Commissaire décidera :
Le plaignant ou la plaignante qui estime que la conciliation n’est pas appropriée à son cas doit faire connaître par écrit au Commissaire les motifs de son opposition. Cette personne dispose de 30 jours après la date de dépôt de sa plainte pour transmettre ses motifs. Ensuite, le Commissaire peut :
Vous pouvez déposer une demande de révision. Celle-ci doit être formulée par écrit et déposée auprès de nous dans un délai de 15 jours après la réception de notre décision de rejet. Dans votre demande de révision, vous devez soumettre des faits ou des éléments nouveaux. La décision en révision du Commissaire est rendue dans un délai de 10 jours et est finale.
Nos enquêteurs et enquêteuses peuvent :
Pour bien vous préparer à cette rencontre :
Lorsque vous rencontrez l’enquêteur ou l’enquêteuse, vous avez le droit de vous faire accompagner par une personne de votre choix. Cependant, cette personne ne devrait pas être impliquée dans l’événement faisant l’objet de votre plainte, puisqu’elle pourrait aussi être rencontrée comme témoin.
L’enquêteur ou l'enquêteuse à qui le dossier est confié dispose d’un délai de 180 jours pour remettre son rapport. Ce délai peut être prolongé par le Commissaire dans des circonstances d'exception, par exemple si une enquête criminelle ou indépendante doit être menée.
Il rédigera une décision où il vous informera des motifs pour lesquels il rejette votre plainte. Vous aurez le droit de demander la révision de cette décision.
Non, l'enquête est une mesure d'exception réservées aux cas d'allégations les plus graves. La Loi sur la police prévoit que toute plainte doit être soumise à la conciliation, à moins que le Commissaire n'estime devoir faire une enquête dans l'intérêt public, par exemple, lorsqu'il y a:
Si votre plainte fait l’objet d’une enquête, voici les résultats possibles :
Comme plaignant ou plaignante, vous êtes à l’origine de cette démarche du Commissaire devant le Comité. Si vous avez été impliqué(e) directement dans l’événement, l’avocat ou l’avocate du Commissaire communiquera avec vous. Il faut comprendre qu’à cette étape, l'avocat ou l'avocate représente le Commissaire, et non vous.
Votre témoignage est obligatoire s'il est jugé requis. Une assignation à comparaître (subpoena) pourrait vous être envoyée.
Le rôle du Comité est de rechercher la vérité dans la situation qui lui est présentée. Ainsi, en tant que témoin, votre rôle est de présenter, le plus honnêtement et fidèlement possible, la situation que vous avez vécue et ce que vous avez personnellement constaté.
Non. Bien que vous soyez à l’origine de cette démarche, un avocat ou une avocate représente le Commissaire à la déontologie policière. qui est le poursuivant devant le Comité, alors que vous êtes un simple témoin. Votre rôle à cette étape est de présenter, le plus fidèlement possible, la situation que vous avez vécue et ce que vous avez personnellement constaté.
Oui. Consultez le Règlement relatif à la taxation des témoins pour plus d'informations.
Vous pouvez déposer une demande de révision. Celle-ci doit être formulée par écrit et déposée auprès de nous dans un délai de 15 jours après la réception de notre décision de rejet. Dans votre demande de révision, vous devez soumettre des faits ou des éléments nouveaux. La décision en révision du Commissaire est rendue dans un délai de 10 jours et est finale.
Votre droit de révision doit être exercé dans un délai et auprès d'une autorité différente selon l'étape où le Commissaire ferme le dossier.
Après l'examen préliminaire, en cours de conciliation, après un échec en conciliation ou en cours d'enquête. La demande de révision doit être formulée par écrit et déposée auprès du Commissaire à la déontologie policière dans un délai de 15 jours de la réception de sa décision. Dans votre demande de révision, vous devez soumettre des faits ou des éléments nouveaux. La décision en révision du Commissaire est rendue dans un délai de 10 jours et est finale.
Après enquête. La demande de révision doit être déposée au greffe du Comité de déontologie policière dans un délai de 30 jours de la notification de la décision du Commissaire. La demande de révision est une déclaration écrite exposant les motifs invoqués. Le Comité rend une décision finale et sans appel après l'analyse des motifs de la demande et du dossier constitué par le Commissaire.
Le Comité peut :
La décision en révision du Commissaire ou du Comité est finale.
Non. Le plaignant ne peut pas porter en appel une décision du Comité de déontologie policière. Le droit d'appel ne peut être exercé que par le Commissaire ou la partie policière. Toutefois, dans les 20 jours de la notification de la décision du Comité, vous pouvez faire valoir votre point de vue par écrit au Commissaire sur l'opportunité de porter la décision en appel.